lundi 31 décembre 2007

Ich wünsche Ihnen ein guts und gückliches Jahr !

Voilà : nous partons nous encanailler dans les rues de Wien
avec la panoplie du parfait viennois réveillonneur que nous sommes devenus :



La TâsssEu à vin chaud dans une poche ; des € dans l'autre.

Bon réveillon à tous, à l'année prochaine pour de nouvelles aventures culinaires...

Wien connection : Adieu la C.E.E.! Escapade en Slovaquie

Ça m'a pris d'un coup : Ras-le-bol de l'Europe de l'ouest !!! Ce matin direction Bratislava. De Wien ce n'est pas bien compliqué : une heure de train et zou, en route pour l'aventure. C'est le cas de le dire, je n'avais rien préparé : ni carte, ni argent local...On a passé une journée géniale, dépaysante et rassurez-vous toujours aussi froide !!!


La rue commerçante.

La place principale avec les préparatifs pour le réveillon ; dans mon dos l'opéra.




Évidemment nous avons quand même goûté aux spécialités locales : sur la place de l'opéra des
baraques proposaient des saucisses et profusion de crêpes à tous les parfums.










Nous n'avons pas résisté à ces belles saucisses pimentées et bien grasses servies avec une sorte de moutarde et du pain mou !









Au "divàn caffé" - on s'assoit sur des divans d'où son nom ! - nous avons bu un délicieux cappucino à la vanille. Un régal, je crois que rentrée en France je vais craquer pour une machine Nespresso (la De longhi plus particulièrement car elle fait mousser le lait)








Ensuite, comme nous étions bien refroidis d'avoir déambuler dans la splendide vieille ville nous avons fait halte au "Slovàk pub" où nous avons commandé les deux plats de base de la cuisine slovaque :
Pour mon compagnon le "Bryndzove Hàlusky" : une sorte de tous petits gnocchis servis noyés dans une sauce à base de crème fraîche et de fromage type parmesan.



Pour moi le "Pirohy Brindzove" : de gros raviolis farcis de purée de pommes de terre et agrémentés de crème fraîche avec quelques morceaux de lard, des poivrons et des oignons crus.
C'est assez basique comme cuisine mais ça valait le coup d'y goûter.
Nous avons retiré en liquide 1000KS (couronnes slovaques) soit environ 30€. Il nous en est resté 320 que nous avons changé à Wien au retour : Donc pour 680KS, soit environ 20€, nous avons pris 2 beaux cafés dans un bar, mangé chacun une grosse saucisse, et nous sommes allés au restaurant pour 2 plats chauds et 2 boissons.
Maintenant place aux festivités du nouvel an.
Ici à wien depuis ce matin c'est le délire !
La ville est envahie par le peuple et les baraques à vin chaud, saucisses, bretzels, champagne... et les pétarades des pétards et autres feux d'artifices.
Tous les 50m un orchestre ou une sono.
Ça va être G-E-N-I-A-L !
(il ne pleut pas :-)
A l'année prochaine !

dimanche 30 décembre 2007

Wien connection : THE Café !

The café de Wien : "Café central"
Une adresse qu'il ne fallait pas louper.
Tout ce qui se fait de typique en cuisine autrichienne s'y trouve ; les parts sont ENORMES et les prix raisonnables. Le service en or. Une parenthèse hors du temps.

Les piliers sont en marbre et les frises qui courent sur les voûtes sont peintes à la main d'un joli vert céladon. Les globes des lustres sont de style art-déco. Un pianiste joue des airs mélancoliques et surannés à souhait. On a emprunté la machine à remonter le temps

En apéritif la bière, pression et du pays, pour Monsieur.

Pour Madâme un "café Marie-Christine" (véritable institution ici) : c'est un moka avec mousse de lait, chantilly et liqueur "Marie-Christine (un genre de Grand-Marnier). Le tout est un régal dont je n'ai malheureusement pas pu venir à bout : le barman a dû me repérer et a versé toute sa bouteille de liqueur dans ma tasse !!!!

A noter : toujours un petit verre d'eau pour accompagner les boissons chaudes.






En repas nous avons choisi des sandwich. Une tartine avec du jambon et du fromage de pays pour moi.




Une assiette de club Sandwich pour mon compagnon : avec une couche d'omelette, une de lard fumé, une de fromage, une de tomates.

Pour le dessert j'ai choisi le dessert attitré et préféré de feu le Kaiser, veuf de Sissi :
Le Kaiserschmarrn, omelette soufflée avec des raisins macérés et brisée avec une fourchette ; servie avec de la compote (ici de prunes).
Un énorme délice.

L'H a choisi un Apfelstrudel mit vanilla sauce.
Pour tous ceux qui suivent pas à pas nos déambulations viennoises, je vous donne rendez-vous demain soir (rien à voir avec le réveillon qui sera une autre histoire... Rappel : valse sous la pluie en jean et moon boots !)
Je vous réserve une bonne surprise...... :-) :-)

Wien connection : Schönbrunn dans la brume.

Le Versailles autrichien, Gigie sous la protection des aigles.

Arrivée au Schloss à 11H00, temps estimé pour venir à bout de la queue jusqu'à l'entrée du castle : 1h30'. Mais c'est compter sans la détermination de mon compagnon et ma capacité à me faufiler... Résultat nous voici intra-muros en... 10 min seulement. Yesssssssssss ! Nous nous sommes faufilés entre les groupes d'italiens (qu'est-ce qu'ils sont pénibles ! Bruyants et malpolis), d'anglais et de japonais. Nous avons même enjambé une barrière : on devient très indiscipliné, c'est génial !
Nous avons passé un bon moment au chaud à traverser l'intimité de Sissi (Zizi ;-) et de son mari qui lui a survécu longtemps (elle a été assassinée à Genève).
Nous avons ensuite voyagé un moment dans l'U-bahn linie 3 pour rejoindre le Graben et

"Aïda Konditorei"
Encore un grand moment gustatif.

J'ai bu un "Aïda melange" : un expresso allongé de lait fouetté et coiffé d'un cuil. de chantilly.
Aïe, äïe, aïe, j'y prends goût. Je précise que je ne buvais absolument pas de café au lait avant, même au temps où je buvais encore des lessiveuses de ce breuvage.
J'ai dégusté la fameuse Linzertorte : un biscuit à la cannelle et aux amandes agrémenté de confiture de fruits rouges.


Le gourmand qui m'accompagne a jeté son dévolu sur la Mozartorte : c'est la chose ci-contre. Le glaçage est au chocolat toffee, le gâteau chocolat est fourré d'une ganache agrémentée d'une crème verte à la liqueur Mozart.

Il a bu un "café au lait" écrit en français et prononcé de même.

Contrairement à l' Allemagne qui est très influencée par le mode de vie américain, ici en Autriche c'est la France et le français que l'on retrouve partout : sur les cartes des restaurants, le nom des magasins, le rythme tranquille de la vie. Nous sommes bien moins dépaysés qu'à Berlin par exemple. C'est un pays fortement catholique et Vienne est chic et snob, les Viennois sont assez retenus dans leur comportement.


Wien connection : Encore gris :-(


J'avais prévu aujourd'hui Le Prater et sa grande roue ! Comme on peut le voir de la fenêtre de ma chambre, il fait encore gris et la visibilité n'est pas terrible.


La température, -5° avec vent humide, ne va rien arranger...
Donc direction Schönbrunn le palais d'été des Habsbourg puis quelques autres découvertes qui seront en ligne ce soir.





En attendant mon compagnon a fait ce matin un petit déjeuner pantagruélique : après sa traditionnelle assiette d'oeufs brouillés bacon et/ou saucisse je lui ai préparé une assiette de fruits avec des graines et du miel et une tranche d' Apflestrudel. Il a bu 3 cafés et s'est rajouté une autre coupe d'oranges en tranches.
Il faut dire que les buffets du petit déjeuner à l'hôtel sont plus que tentants !!


Moi, avec mes 2 tasses d'english breakfast tea, je joue petit car je me réserve pour un petit plaisir d'après-midi zum Central Café !!!

samedi 29 décembre 2007

Wien connection : Kitschissssssssîmmmmmme !





Après avoir déambulé dans les étages du musée Leopold qui abrite de sublimes tableaux de Gustav Klimt (trouvez "le baiser" sur le net, j'ai toujours adoré ce tableau. Ce "baiser" dans le cou est vraiment très...troublant) - j'ai bu mon second café : ça y est je m'enhardi !!! Celui-ci est un "milsche caffé": un café noir dans lequel est versé lentement du lait fouetté, le résultat est génial non ? J'ai sucré cette fois et j'ai a-d-o-r-é.

Le café Léopold situé dans le musée est très branché. Beaucoup de jeunes y jouent au... trivial pursuit en écoutant de la bonne musique.

Ensuite nouvel affrontement du froid (je rabâche, je sais je rabâche ! ) ; je commence à envier ceux qui vivent en permanence à la lumière du soleil, celui du sud de la France par exemple, j'ai l'impression d'être encore plus en hiver qu'avant :-(. Bon tout ça pour me rendre au "Hofmobiliendepot", c'est-à-dire le garde meuble impérial. Et pour tous les fans de Sissi, sachez que c'est là qu'ont été empruntés tous les meubles ayant servis au décor du film avec Romy Schn. C'est un très beau musée, moi qui ai quelques connaissances en mobilier ancien j'ai été subjuguée de voir "en live" de véritables meubles Biedermeier.



Cela nous amène à la nuit, soit 16h30' !!!! Donc direction petit Café restau pour dîner avant le clou de la journée... Le "Koncert".




Dans le joli coin ci-contre j'ai commandé un "consommé avec lamelles de crêpes". Un simple bouillon de poule bien chaud avec quelques rondelles de carottes et des lamelles de crêpes natures. C'est tout simple et délicieux. A essayer sans hésiter.
Les viennois mangent de la soupe à toute heure, cela
réchauffe !!

Dans l'assiette de mon compagnon de voyage des foies de volailles panés et frits avec une salade de kartoffeln.

Il a trouvé cela très bon également.


Ensuite Re-marche dans le froid (j'abuse ;-) mais c'est la vérité) et nous voici nous voilà au :


"Palais Palffy"
Pour 1h30' de Kitschissssssssîmmmmmme !

A Wien on est racolé dans la rue pour assister à des concerts - Wien sans faire un concert c'est un comble !!!
J'ai passé 1h30 de délire à écouter des musiciens pas trop mauvais (quoique parfois mon oreille fut agressée par quelques grincements de corde) donner en pâture à une assemblée de touristes en Moon boots et bonnets de laine (véridique) quelques extraits forcément célèbres de Mozart et Strauss (incontournables) le tout agrémenté en images par 2 danseurs en costumes défraîchis, au sourire figé (le danseur était pathétique, j'étais MDR).
Seule la cantatrice a réussi à capter mon attention par son sourire
et sa jolie voix : du Strauss dans le texte ça valait le détour quand même.

Certains me trouveront très critique mais jusqu'à l'adolescence j'ai été élevée par une grand-mère mélomane pratiquante.
Voici les images, lorsque j'aurai compris comment rendre lisible les vidéos faites avec mon téléphone vous aurez le son.

Demain, météo Yahoo a prévu un rayon de soleil sur la ville, avec un peu de chance je vais grimper sur la roue au prater...

Wien connection : Le frühstück


Ce mot barbare désigne le petit-déjeuner. A l'hôtel il est vraiment assez complet. Les gourmands font carrément un repas : plat chaud salé puis dessert. C'est le cas de l'homme. Au menu ce matin : Saucisse, oeufs brouillés, fromage (on dirait du camembert, on dirait seulement), et assaisonnement sous forme d'un fromage frais aux herbes.





Moi je craque pour les petits pains. Il y en a une dizaine de variété sur le buffet. Je les déguste nature, avec mon thé c'est un délice.
Non, je ne suis pas encore au café pour le matin !

Avis à mes lecteurs



Pendant que je suis en Autriche je ne peux pas envoyer de mail (mais je les reçois très bien) car je me connecte sur Internet non officiellement -(oh la vilaine !).
Voici donc quelques réponses en vrac, chacun piochera ce qui lui revient :
-super pour le concert, je suis ravie. Combien je te dois ?
-j'enverrai le CR fotos du Cricri dés mon retour, promis.
-Bé je te souhaite un bon anniversaire :-) !!!
-Cette foto, d'une boutique jouxtant mon hôtel (mais où vais-je traîner ???) est pour la personne qui écoute Ska-p ;-) et qui voudrait aller à Amsterdam (mon hôtel est Hollandstrasse, ça ne s'invente pas !).
-j'attends Clarouille sur MSN demain soir (j'y serai tard car Mozart me fait sa sérénade dés 18h00).
-Merci les filles de tel de temps en temps aux gremlins qui se morfondent et s'ennuient à mourrir dans le Var.

vendredi 28 décembre 2007

Wien connection : Dans les beaux quartiers.


Après le palais impérial et l'achat des bottes nous avons de nouveau traversé la ville ancienne. Je voulais me rendre absolument au rathaus (la mairie) pour le goûter. Et voici pourquoi :
Dans un cadre très Empire austro-hongrois (l'accueil est aussi rigide que le décor !!) une vitrine alléchante nous attend.
"Au Sluka
Konditorei"



Mon compagnon de voyage s'est laissé tenté par cette chose énorme au chocolat qui trône dans son assiette. On dirai un mur de brique - d'ailleurs cela doit être l'effet qu'il fait dans l'estomac !!!

Je me suis régalée avec le petit croissant au massepain et aux pignons. Le nom local de cette gourmandise commence par "pignoliniKleine...chose"(se dit : pigg-nolini...), c'est assez poétique.



Ensuite re-petite promenade dans la nuit et le froid.
La nuit ici c'est 16h30 !!!! On est quand même à l'autre bout des Alpes, plein Est, à 1 heure de Budapest, Prague et Cie, c'est le pays des beaux ours bruns et des vampires ! Encore un peu et j'attrape le jet-lag.

Et comme hier : 200m, froid = on s'engouffre dans une boutique ; 350m bout du nez congelé = précipitation dans n'importe quel endroit chaud. Quoique depuis que j'ai les pieds fourrés je peux faire au moins 800m sans m'arrêter, une peau d'ours en plus et je ne crains plus rien (ce serai vraiment bien...).
Au milieu d'une rue ce temple de la confiserie. Le nombre de "Caffé", "Kondotorei"(salons de thé-patisserie) et autres "kantines" à Wien est impressionnant.


"Le Salmzalt"
Il n'y a pas que des beaux quartiers chics et embourgeoisés à Wien.
Le "Triangle des Bermudes", l'ancien ghetto, est le quartier des bars de nuit et autres pubs plus ou moins louches. Il y a aussi des petits restos typiques où l'on sert de la véritable cuisine autrichienne.
Le petit vin autrichien ! Servi dans de minuscules carafes. La carte des vins est impressionnante : partout, même dans les salons de thé, on peut trouver au moins une dizaine de bouteilles de ces vins qui font la fierté des viennois (qui à mon avis en boivent beaucoup aussi).
J'ai choisi le met préféré du Kaiser (= l'empereur) : le pot au feu servi avec des Kartoffeln braisées et du raifort râpé.
Demain je prend le tram et je le laisse m'emmener loin du centre pour voir ce qui s'y passe.